MATHIAS MALZIEU - LE PLUS PETIT BAISER JAMAIS RECENSÉ

L'histoire

Un inventeur-dépressif rencontre une fille qui disparait quand on l'embrasse. Alors qu'ils échangent le plus petit baiser jamais recensé, elle se volatilise d'un coup. Aidé par un détective à la retraite et un perroquet hors du commun, l'inventeur se lance alors à la recherche de celle qui "fait pousser des roses dans le trou d'obus qui lui sert de cœur". Ces deux grands brûlés de l'amour sauront-ils affronter leurs peurs pour vivre leur histoire ?

Le plus petit baiser jamais recensé est un vrai faux polar romantique. Suite métaphorique de La mécanique du cœur, ce roman teinté de mélancolie regorge de gourmandise explosive.

Mon avis

Premier livre que je lis de cet auteur, qui n'est autre que le chanteur du groupe Dyonisos, je l'ignorais et j'adore !

Cette histoire est hors-du-commun. On vit avec cet inventeur qui souhaite absolument retrouver cette fille invisible qu'il a embrassé, au point de retranscrire le goût de ce baiser en recette de chocolats.

Ce livre est un régal, on se sent perdu dans un univers excentrique, poétique et tellement frais. On se délecte de chaque phrase, comme si on flottait sur un petit nuage de barbe-à-papa. Tout est douceur, émerveillement, tendresse...

Mathias Malzieu nous livre là un vrai petit bijou avec une écriture si plaisante, on se croirait un peu comme dans le monde d'Amélie Poulain, du Petit Prince avec une pincée de l'univers de Tim Burton et j'ai lu ce livre en m'imaginant le personnage de l'inventeur et de sa quête de la femme invisible avec cette atmosphère des films de Jean-Pierre Jeunet et le côté déjanté de "Charlie et la Chocolaterie".

Je ne peux que vous encourager à lire ce petit roman (150 pages environ...) et à vous imprégner des petits "sparadramours", petits mots tout doux à croquer sans modération !

" Le plus petit baiser jamais recensé ", un pur bonheur, une gourmandise sucrée, un petit chocolat qui vous fera fondre de plaisir et d'amour fou !

Un extrait

"Le plus petit baiser jamais recensé. Un millième de seconde, pulpe et duvet compris. A peine une effleure, un origami. Une esquisse de court-circuit. Un taux d'humidité incroyablement proche de zéro, quelque chose de l'ordre de la poussière d'ombre. Le plus petit baiser jamais recensé"

 "Les yeux du coeur s'habituent à l'obscurité et même la plus douce des lumières devient aveuglante"