mardi 30 juin 2015

HOLLY SMALE - GEEK GIRL


L'histoire

Elle sait qu'un chat a trente deux muscles par oreille, qu'un "rien de temps" dure un centième de seconde et qu'une personne normale rit quinze fois par jour. Mais elle n'est pas sûre de savoir pourquoi personne ne semble vraiment l'apprécier à l'école. Aussi, lorsqu'elle est repérée par un agent de top modèles, Harriet saisit cette chance de se réinventer. Même si cela signifie voler le rêve de sa meilleur amie, s'exposer à la rage de son ennemie jurée Alexa, et s'humilier régulièrement aux yeux du terriblement magnifique Nick, top modèle de classe internationale. Même si cela veut dire également mentir aux personnes qu'elle aime...
Alors qu'Harriet vogue d'un désastre de haute couture à l'autre avec l'aide de son père ultra enthousiaste et de son stalker super-geek, Toby, elle commence à réaliser que le monde de la mode ne semble pas l'apprécier plus que le monde réel.
Et lorsque son ancienne vie part en morceaux, une question se pose: Harriet arrivera-t-elle à se métamorphoser avant d'avoir tout gâché?


Mon avis

Je me suis laissée tenter par ce roman avec une couverture jeune et accrocheuse. Je voulais un peu voir ce que ce roman très vu sur la blogo pouvait donner et je vais vous avouer que j'ai été assez déçue.

C'est un roman très "jeunesse" et mon "grand âge" a sûrement été un peu responsable de ce désintérêt.

L'histoire est plaisante. Harriet est un peu le vilain petit canard, qui se transforme en beau cygne blanc... Par contre, j'ai été un peu surprise par la définition du geek qui selon moi était plus une personne accro aux jeux vidéos, qu'une intello passionné par les maths et la physique...

Le rythme de l'histoire reste toutefois soutenu et a sûrement joué dans le fait que j'ai mené cette lecture à la fin. Le ton est léger, simpliste, frais et amusant mais l'histoire manque tout de même de crédibilité.

Un livre à lire sans prise de tête, au bord d'une piscine ou à la plage.

Je ne pense pas me lancer, tout du moins pour le moment, dans le tome 2... Peut être plus tard, qui sait...


Un extrait

"La mode est une véritable anguille : vous essayez de l'attraper par le cou, elle vous glisse entre les mains pour filer ailleurs, et plus vous essayez de la rattraper, plus vous êtes ridicule."

vendredi 26 juin 2015

RJ PALACIO - WONDER



L'histoire

"Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire."

Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux ?

Dans la lignée du Bizarre incident du chien pendant la nuit, un petit bijou de sensibilité et de drôlerie. Un roman irrésistible sur le destin peu ordinaire d'August Pullman, un enfant différent.


Mon avis

Ce livre est une petite pépite. August est un jeune garçon, pas comme les autres. Il est atteint de malformations faciales et va effectuer sa rentrée pour la toute première fois, en classe de sixième.

On aime August, plus on avance dans la lecture et plus on l'aime. Il est pourtant difficile de se l'imaginer... Tout au long du livre, on nous le décrit mais il a été impossible pour moi de me le représenter.

On sait que les enfants sont durs entre eux et on se doute bien que cette rentrée ne sera pas des plus facile, et on voudrait tellement faire notre rentrée avec lui pour être son ami et l'aider.

Rj Palacio nous fait découvrir cette histoire avec une grande délicatesse et une profonde humanité. C'est un bonheur à lire, un petit sucre d'orge, une petite étincelle dans la nuit noire.

C'est un livre sur l'amitié, la tolérance, le respect et ce livre devrait être lu par tout le monde, tellement il est touchant, drôle parfois (Monsieur Bocu m'a beaucoup fait sourire...), dur parfois nous rappelant que l'on juge très souvent le personnes sur leur physique et leur apparence.

Vraiment n'hésitez pas, malgré ce côté très jeunesse, on passe un excellent moment de lecture et je le conseille à tous !

Un très beau coup de coeur <3


Un extrait

"Je ne suis pas un garçon de dix ans ordinaire, c'est certain.
Oh, bien sûr, je fais des choses ordinaires. Je mange des glaces. Je fais du vélo. Je joue au ballon. J'ai une Xbox.
Tout ça fait de moi un enfant comme les autres. Sans doute.
Et puis je me sens normal. Au-dedans.
N'empêche, lorsqu'un enfant ordinaire entre dans un square, les autres enfants ordinaires ne s'enfuient pas en hurlant."

mercredi 24 juin 2015

SASKIA SARGINSON - JUMELLES



L'histoire

Isolte et Viola sont jumelles.
Inséparables dans leur enfance, elles sont aujourd’hui des adultes très différentes : Isolte est rédactrice dans un magazine de mode et partage la vie d’un photographe en vue ; Viola, détruite par l’anorexie, se consume peu à peu sur un lit d’hôpital. Les deux sœurs se parlent à peine. Pourquoi leurs chemins ont-ils pris des directions différentes ? Quelle tragédie les a séparées ? Alors qu’elles tentent de démêler les fils du souvenir d’un été enfoui dans leur mémoire, les terribles secrets de leur passé remontent à la surface, menaçant de bouleverser leurs vies à jamais.


Mon avis

La couverture de ce livre est juste sublime et c'est ce qui m'a attirée vers ce livre. La mer en fond, les deux fillettes en robe blanche sur la dune, les herbes folles, la tour en pierres dans le fond. Ca m'a rappelé la Bretagne ou l'Irlande et donc j'ai forcément été conquise.

Je me suis donc plongé dans ce roman, et dès les premiers chapitres on est un peu perdu par le récit qui est parfois vu par Isolte et parfois le point de vue de Viola. Même si cela m'a étonné, j'ai trouvé celà intéressant de la part de l'auteure de nous englober dans la vie de ces deux filles identiques mais si différentes à la fois et on ressent vraiment bien cette séparation et ce fossé qui s'est créé entre ces deux personnages. De plus, elle alterne le présent avec ces jumelles adultes et le passé lorsqu'elle étaient enfants. Les souvenirs surgissent et se mélangent à l'histoire. Ce qui est plutôt habile et très bien pensé.

Les personnages sont vraiment bien amenés autant les jumelles que les autres personnages comme leur mère Rose, John et Michaël, Judy, Ben ou encore Polly. On est vraiment pris dans cette histoire et on ne sait pas vraiment où cela va nous mener, mais on y va. On vit l'enfance de ces fillettes, assez glauque et sinistre parfois... la scission entre ces deux soeurs... La déchéance de Viola adulte qui sombre dans l'anorexie...

J'ai aimé ce roman même si je ne peux pas dire que ce soit vraiment un coup de coeur. Je m'attendais à certaines choses, j'ai été surprise par certaines révélations, mais d'autres m'ont moins surprise... ça a été une lecture un peu en dent de scie... parfois j'ai aimé ces jumelles et d'autre fois elles m'ont agacé... et du coup je me suis un peu perdue dans ma lecture...
Un bémol également pour la fin, qui arrive trop rapidement. J'en aurais voulu un petit plus sur ce dénouement... et peut-être moins avant, certaines longueurs auraient pu être évitées... 

Je vous conseille tout de même ce livre. L'histoire est touchante et agréable. L'écriture de Saskia Sarginson est poétique, agréable mais il m'a manqué ce petit plus ...


Un extrait 

"Les moments que nous avons passés ensemble dans la forêt et sur la plage vivent en moi ; plus que de simples souvenirs, ils me rappellent qui je suis vraiment, où est ma vraie place."




mardi 23 juin 2015

JOHN GREEN - THE FAULT IN OURS STARS



L'histoire

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


Mon avis

Deuxième livre pour le Weekly book color challenge, avec cette couverture bleue du livre de John Green "The fault in our stars" ou "Nos étoiles contraires".
Je n'avais jamais lu ce livre, je n'ai pas pas vu le film non plus. Donc c'était tout frais pour moi :)

Je me suis donc plongée dans ma première lecture VO depuis des années... et j'ai été agréablement surprise par la plume de l'auteur qui est vraiment tout en finesse, tout en douceur.

On est complètement touché par ces deux jeunes Hazel et Augustus, tous deux malades d'un cancer. On pleure à une page, on rit à la suivante. Les sentiments se suivent : la joie, la tristesse, l'humour, la violence, les larmes et l'amour ! Oui l'amour, car ce livre est avant tout un livre sur l'amour, sur cette relation tellement touchante entre ces deux jeunes. Certes la maladie est présente mais elle rend cet amour encore plus vibrant, plus vrai, et on espère avec eux. On vit avec eux durant tout ce livre.

J'ai vraiment été prise par cette histoire. On voudrait tellement qu'ils guérissent tous les deux et soient heureux comme dans les contes de fées... mais non ce serait trop facile.  C'est vraiment un roman sur la vie, avec toute la beauté mais aussi tout le mauvais qu'elle peut engendrer. Et c'est tout ça qui fait que ce roman est exceptionnel.

On termine ce livre mais on en redemanderait encore ! Je vais d'ailleurs me plonger dans le film en espérant y retrouver cette belle émotion.

Je ne peux m'empêcher à la fin de ce livre, de penser à ceux qui sont partis trop tôt à cause de cette foutue maladie...

Je vous conseille vraiment de vous laisser guider par John Green et de vous laisser embarquer dans ce beau roman fort, et qui vous fera je pense grandir, peu importe votre âge...


Un extrait

"You gave me a forever within the numbered days and i'm grateful"

" Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse. "






lundi 22 juin 2015

ROMAIN PUERTOLAS - LA PETITE FILLE QUI AVAIT AVALE UN NUAGE GRAND COMME LA TOUR EIFFEL



L'histoire

Pour Providence Dupois, la vie, c'est un peu comme la mayonnaise : plus on s'agite et plus on a de chances de la réussir. Alors que la jeune et jolie factrice parisienne s'apprête à partir en Afrique chercher la petite fille qu'elle aime le plus au monde, un volcan islandais se réveille, paralysant l'ensemble du trafic aérien européen. D'aéroport en monastère tibétain, commence alors pour elle le plus haletant et le plus prodigieux des voyages. L'amour donne des ailes. Êtes-vous prêt à vous envoler ?


Mon avis

Premier livre lu pour le challenge Weekly color book challenge !

Je dois dire qu'en empruntant ce livre à la médiathèque, je ne savais pas du tout ce que ça allait donner. 

Cette histoire est complètement loufoque, et en même temps touchante par l'histoire de cette petite fille malade. 
On est totalement pris dans la vie de cette Providence Dupois qui pour rejoindre Zahera, la petite fille qu'elle souhaite adopter, se retrouve bloquée par le nuage islandais à l'aéroport d'orly et qui après un stage intensif chez des moines tibétains à Versailles, fans de Julio Iglesias, va s'envoler en bikini à fleurs en volant façon nage brassée dans le ciel , et qui va rencontrer dans les airs Obama qui va la décorer avec l'étoile américaine, puis François Hollande qui arrive dans son avion présidentiel et qui sent l'ail à plein nez.

L'écriture de Romain Puertolas est vraiment magique. Il surfe entre l'absurde et l'émotion tout en nous amenant une bouffée d'oxygène et de légèreté.
J'ai énormément souri lors de ma lecture, parfois j'en ai eu la larme à l'oeil... Car malgré cette histoire totalement déjantée, c'est l'espérance, l'amour, le rêve, la douceur, la tolérance qui nous permet de faire un très beau voyage, un très bon moment de lecture.

Je vous conseille vraiment ce roman, et vous souhaite de vous laisser porter par le fabuleux voyage de la belle Providence Dupois !


Un extrait

"Parce que la vie, c’était un peu comme la mayonnaise. Faite de choses simples, comme des jaunes d’œuf et de l’huile, et qu’il ne fallait surtout pas brusquer mais qu’un effort régulier transformait en le plus savoureux des mélanges. Cela l’aidait à calmer ses nerfs et cette hâte innée qui la dévorait. Alors oui, Providence était persuadée qu’en améliorant sa recette de la mayonnaise, c’était sa vie qu’elle améliorerait."


samedi 20 juin 2015

SUMMER BOOK TAG

Et un tag sympa pour l'été !





Merci Kevin ;) et n'hésitez pas aller jeter un coup d'oeil à sa vidéo ! super sympa !



Bon week-end !!!

mardi 16 juin 2015

ANDREA CREMER ET DAVID LEVITHAN - INVISIBILITE


L'histoire

Stephen est invisible depuis toujours.
Une malédiction impossible.
Jusqu'au jour où Elizabeth le voit.
Elle seule peut briser le sort.
Au risque de les séparer à jamais.


Mon avis

Grande inconditionnelle de David Levithan, je n'ai pas pu résister longtemps avant de me procurer son nouveau roman écrit en collaboration avec Andréa Cremer. Rien que le titre de ce livre me renvoyait à "A comme aujourd'hui", un merveilleux roman écrit également par David Levithan et qui m'a énormément touché.

Je commence donc cette lecture et là, dès le premier chapitre, je me retrouve totalement prise dans cette histoire, avec des paragraphes alternant la vision du personnage de Stephen (qui m'a énormément fait penser à A, la même sensibilité...) et celui d'Elizabeth.

On entre donc au fil des pages dans cette romance qui se crée entre Stephen, invisible et Elizabeth, qui est la seule à le voir (même si au départ elle ne s'en rend pas vraiment compte) et on se retrouve plongé dans une histoire fantastique, de magie, de lanceurs de sorts avec une intrigue qui va crescendo.

L'écriture est fluide, douce parfois, envoûtante, voire un peu noire même à certains moments. Les personnages sont très bien amenés, et décrits avec une telle délicatesse. Un bonheur !

Stephen est seul depuis la mort de sa mère, son père étant parti à sa naissance. Il est né invisible suite à une malédiction et on peut imaginer la douleur qu'il a pu ressentir pendant ces seize années à vivre sa vie sans être vu. J'ai vraiment trouvé ce personnage touchant, on veut tellement l'aider, qu'il soit heureux.
Elizabeth, elle, arrive du Minnesota et emménage dans le même immeuble. Elle a elle aussi vécu des moments difficiles et au détour d'un couloir, elle rencontre Stephen qui se retrouve surpris qu'une personne le voit.
Avec l'aide de son frère Laurie, de Millie et de Saul, deux chasseurs de sorts, Elizabeth va tout faire pour briser la malédiction !

J'ai beaucoup aimé ce roman, retrouver la plume et l'écriture si poétique de David Levithan m'a fait un bien fou ! L'histoire est très bien ficelée, les personnages sont très attachants et à la fin du livre, on en voudrait tellement plus. Je ne sais pas si une suite est prévue mais elle aurait totalement sa place !

Une mention supplémentaire pour la couverture du livre qui est vraiment sublime ! on ne le voit pas sur la photo, mais le titre "Invisibilité" ressort en surbrillance sur ce fond bleu ciel étoilé. Magnifique !

C'est vraiment un très beau coup de coeur en ce qui me concerne <3
 

Un extrait

"JE SUIS NE INVISIBLE.
J'ignore comment s'est déroulé ma naissance. Ma mère est-elle allée à la maternité, pensant que je serais un bébé comme les autres, normal, visible ? Ou croyait-elle à la malédiction et, consciente de ce qui l'attendait a-t'elle accouché en secret ? C'est très bizarre, même pour moi, de se représenter la venue au monde d'un bébé invisible."

lundi 15 juin 2015

KARINE GIEBEL - JUSTE UNE OMBRE



L'histoire

Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde.
Tu manipules? Tu deviendras une proie.
Tu domines? Tu deviendras une esclave.

Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour...
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre.
Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.
On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.
On t'observe jusque dans les moments les plus intimes.
Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi.
Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule.
Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.
Ou seulement dans ta tête?
Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard...

Tu commandes? Apprends l'obéissance.
Tu méprises? Apprends le respect.
Tu veux vivre? Meurs en silence...


Mon avis

Amateurs de thrillers ?? Ne passez pas votre chemin ! Ce livre est le genre de livres où dès le premier chapitre on sombre doucement et on ne peux plus le lacher. On veut absolument savoir ce qu'il se passe, ce qu'il va se passer et pourquoi ? C'est une véritable addiction ! On sent la tension monter au fur et à mesure... Le texte est écrit avec une telle intensité... Je sortais d'une déception suite à une lecture de thriller, celui-ci me l'a fait très vite oublier.

L'histoire est simple, très bien ficelée et les personnages sont vraiment attachants, bien décrits, à la fois complexe dans leur façon de penser mais en même temps tellement réalistes.

Tout d'abord, le personnage de Cloé Beauchamp qui est une femme forte, ambitieuse, à qui tout réussit et qui du jour au lendemain va se retrouver piégée par cette ombre.

Puis le personnage d' Alexandre Gomez, policier prêt à tout pour son métier, même à être dans l'inégalité parfois, et à la fois faible face à la maladie de sa femme, et qui reste le seul à croire Cloé et à vouloir l'aider à s'en sortir.

Le troisième personnage est cette ombre, présente, menaçante, emprisonnante, qui ruine petit à petit la vie de Cloé. Cette ombre arrive même à vous donner l'impression qu'elle n'est pas loin de vous, qu'elle pourrait s’immiscer dans votre vie et vous rendre totalement aliénés.

Karine Giebel arrive à nous happer dans ce roman avec une écriture très incisive, à nous faire ressentir cette ombre pesante sur la vie de Cloé. On voudrait l'aider à s'en sortir, tout comme le fait Alexandre Gomez, mais au final, on se retrouve aussi perdue qu'elle. On ne sait même pas si c'est le personnage de Cloé, qui sombre dans la folie, ou si cette ombre la fait basculer. On arrive en douter tellement on est pris dans ce tourbillon, on se sent même impuissant.

Petite mention pour la pirouette finale. J'ai adoré !

Un thriller de haut vol ! à lire de toute urgence !


Une citation

"Cloé s'arrête un instant devant la fenêtre et son regard s'enfonce dans le jardin, baigné par la pâle lueur du lampadaire de la ruelle qui le borde. Vent naissant, ciel clair brodé d'étoiles.
Mais soudain, elle a le souffle coupé net. Une ombre, fugace, vient de passer devant la maison.
Pas une ombre, non.
L'ombre.
Immense, vêtu de noir, une capuche sur la tête, l'homme s'est arrêté près du muret. Ne faisant qu'un avec l'obscurité, il fixe la fenêtre.
Il fixe Cloé.
Elle hurle, une force invisible l'aspire en arrière. Dos au mur, ses mains plaquées sur la bouche, les yeux exorbités, elle écoute son coeur agoniser."




samedi 13 juin 2015

POINT LECTURES - 1/2 - JUIN 2015

Un point lectures sur ces premiers 15 jours du mois de juin :)

De belles lectures, d'autres un peu moins bonnes....


Bon week-end à vous tous !



mercredi 10 juin 2015

MA RECETTE DES ECLAIRS AU CHOCOLAT





  
Les ingrédients

Pour la pâte
Eau : 8 cl
Lait 1/2 écrémé : 5 cl
Sel fin : 1 pincée
Sucre en poudre : 5 g
Beurre doux : 50 g
Farine de blé : 75 g
Oeuf(s) : 2
Jaune d'oeuf : 1


Pour la crème
Lait 1/2 écrémé : 50 cl
Sucre en poudre : 100 g
Jaune(s) d'oeuf(s) : 4
Farine de blé : 40 g
Cacao en poudre non sucré : 15 g

Pour le glaçage
100 g chocolat pâtissier
sucre glace : 50 g
beurre : 30 g
eau (facultatif) : 2 cuillères à soupe

La recette

Pour la pâte à choux

Préchauffer le four à 200 °C (th. 7)
Couper le beurre en petits morceaux puis le mettre à bouillir avec les liquides, le sel et le sucre. Tamiser la farine, l'ajouter en une fois et remuer vivement. Cuire la panade obtenue encore quelques minutes. Refroidir ensuite la préparation, puis ajouter les oeufs 1 par 1 (jusqu'à obtenir un ruban un peu cassant lorsqu'on lève la cuillère). A l'aide d'une poche à douille, coucher le mélange en boudins de 6 cm de long, les dorer avec un jaune d'oeuf passé au pinceau, puis les cuire 20 min dans un four à 200 °C. Laisser reposer sur une grille à la sortie du four.


Pour la crème pâtissière


Mettre le lait à bouillir. Battre les oeufs avec le sucre pour qu'ils blanchissent, ajouter la farine et le cacao. Verser la moitié du lait bouillant sur les oeufs, mélanger quelques secondes puis remettre à cuire pendant 3 min en mélangeant constamment avec le reste de lait chaud, dès reprise de l'ébullition. Verser ensuite sur une plaque munie d'un film alimentaire et refroidir rapidement.

Réaliser 2 ouvertures sous les choux à l'aide d'un couteau. Lisser la crème pâtissière dans un robot avec le fouet, puis garnir les éclairs par leurs ouvertures à l'aide d'une poche à douille.

Pour le glacage

Faire fondre le chocolat avec l'eau dans une petite jatte au micro-ondes à puissance basse (pour éviter qu'il ne brûle). Ajouter le beurre et mélanger à la spatule jusqu'à ce qu'il soit incorporé et que la préparation devienne lisse. Ajouter le sucre glace et continuer à mélanger assez rapidement. Dès que la préparation est homogène, lisse et onctueuse, vous pouvez napper vos éclairs.

Régalez-vous ! 

C'est un coup de main à prendre. Pour moi, c'était une première (merci à ma nièce Leila pour la recette ;)) mais vous verrez le premier est une catastrophe et puis on s'améliore d'éclairs en éclairs.



NINA GEORGE - LA LETTRE OUBLIEE


L'histoire

Il a toujours un livre en tête pour soulager les maux de l’âme : dans sa « Pharmacie littéraire » installée sur une péniche, le libraire Jean Perdu vend des romans comme on vendrait des remèdes pour vivre mieux. Il sait soigner tout le monde – à l’exception de lui-même.
Cela fait vingt-et-un an, déjà, que Manon, la belle Provençale, s’est éclipsée pendant qu’il dormait en lui laissant pour tout adieu une lettre qu’il n’a jamais osé ouvrir. Mais voilà qu’arrive l’été, un été pas comme les autres qui verra Jean Perdu s’échapper de la rue Montagnard pour s’engager dans un voyage au pays des souvenirs, en plein cœur de la Provence, avant de revenir à la vie.
Une histoire pleine de chaleur, de réflexion et de drôlerie, racontée avec beaucoup de finesse, qui va tout droit au cœur du lecteur.



Mon avis


Ce livre avait au départ tout pour me ravir : une jolie couverture, un résumé prometteur et la phrase d'accroche : le roman phénomène qui parle d'amour... et de livres !


Je me suis donc plongée dans cette lecture et bien que la trame et le début de ce roman soit vraiment prometteurs avec l'histoire de la pharmacie littéraire sur cette péniche et de cet homme qui soigne les maux des personnes en les faisant lire, mon coeur de lectrice ne s'est pas vraiment emballé, pas autant que je l'aurais souhaité.

J'ai trouvé cette histoire longue, parfois même à la limite de l'ennui. Je me suis demandée si j'allais aller jusqu'au bout (ce que j'ai tout de même fait) mais je suis arrivée à la fin avec un soulagement. On attend (vainement...) que quelque chose se passe, mais tout reste plat...Tout est trop calme, la vie de ce Monsieur Perdu, qui a quand même perdu 21 années de sa vie sans en profiter, s'écoule doucement et on a vraiment envie de le secouer à certains moments.

Je pense que ce roman peut plaire aux personnes qui aiment les romans un peu nostalgiques, les histoires douces pleines de bons sentiments, les virées en péniche sur le canal de Provence... En bref, tout ce qui m'a déplu dans ce livre et que je n'apprécie pas plus que ça...


Un extrait

"Il s'appelle Jean. Il est en train de reconstruire une vieille péniche hollandaise. Il dit qu'il veut y planter des livres. "Des bâteaux en papier pour l'âme", dit-il. Il m'a expliqué que c'était censé devenir une pharmacie, une pharmacie littéraire destinée à guérir tous les sentiments pour lesquels il n'existe pas d'autre remède. Par exemple le mal du pays. Il dit qu'il y en a différentes sortes. Le besoin de sécurité, la nostalgie de la famille, la peur des adieux ou le désir d'aimer."



lundi 8 juin 2015

RANSOM RIGGS - MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS


L'histoire

Ce livre raconte l'histoire d'un jeune homme, Jacob, 16 ans, qui, pendant toute son enfance, a écouté les récits que lui racontait son grand-père, Abraham Portman. Peu après, ce dernier meurt devant les yeux de son petit-fils dans des circonstances étranges.
Jacob va donc partir en compagnie de son père sur l'île au large du Pays de Galles sur laquelle son grand-père avait passé son enfance dans un orphelinat, avec pour seule consigne une vieille lettre, dont l'émetteur était Miss Peregrine Faucon. Jacob veut comprendre ce qui s'est passé là-bas, et peut-être retrouver les enfants particuliers qui représentaient l'entourage de son grand-père.
Une fois sur l'île, le jeune homme trouve de nouvelles photographies, ainsi que l'orphelinat, et peu à peu, va démêler les fils du passé.


Mon avis

J'ai d'emblée craqué pour l'objet-livre. La couverture est à la fois fascinante et intriguante avec la présence de cette fillette en lévitation en noir et blanc. Le livre lui est ensuite un mélange de l'histoire et de photographies en noir et blanc toutes aussi étranges que celle de couverture.

Puis je me suis plongée dans cette histoire et je dois dire que je n'ai pas été déçue. Les photos nous permettant de nous accrocher aux personnages rendent cette histoire plus réelle et je me suis vraiment fait dans ma tête le film. Tout ceci avant de savoir que l'excellentissime Tim Burton avait décidé d'en faire sa version pour l'année prochaine.

Les personnages sont juste parfaits, autant le personnage de Jacob, celui de son grand-père ou Miss Peregrine. Les enfants particuliers sont eux aussi très étranges et il me tarde de voir ce que Tim Burton peut en faire. C'est à la fois un mélange de merveilleux - d' étrange - d' émouvant - de palpitant et d'espoir.
Un petit bémol pour le personnage du père de Jacob que je n'ai pas apprécié... mais ceci était peut-être une volonté de l'auteur.

J'ai adoré ce livre. Il est difficile d'en parler en détail car cette histoire est vraiment riche de sentiments et d'émotions.
Je ne peux que vous conseiller ce livre, qui est accessible à toute personne, jeune ou moins jeune ( ce n'est pas du tout un livre effrayant comme peut le faire penser la couverture d'un premier abord...)

Je vais prochainement me procurer le tome 2 "Hollow city" qui apparemment est encore mieux que ce tome 1. Affaire à suivre....


Un extrait

"Je suis allé de pièce en pièce, étudiant leur contenu tel un archéologue. Des jouets en bois moisissaient dans une boîte ; des crayons aux couleurs fanées gisaient sur un appui de fenêtre ; des poupées étaient prisonnières à vie de leur maison miniature. L'humidité avait gauchi les étagères d'une bibliothèque, qui semblaient sourire. J'ai caressé de l'index le dos des livres, comme pour choisir une lecture. Il y avait des classiques : "Peter Pan" et "Le jardin secret", des œuvres d'auteurs oubliés, des manuels de grec et de latin... Plusieurs pupitres anciens étaient rangés dans l'angle de la pièce. C'était probablement la salle où Miss Peregrine faisait la classe à ses pupilles."


dimanche 7 juin 2015

VICTOR DIXEN - PHOBOS TOME 1


L'histoire

Dans un futur proche. Le fonds d’investissement privé Atlas a racheté la Nasa avec l’intention affichée de relancer la conquête spatiale grâce au programme de téléréalité le plus ambitieux de tous les temps : le programme Genesis.

Six filles et six garçons âgés de 17 à 20 ans ont ainsi été sélectionnés pour établir la première colonie humaine sur Mars. Ils sont en pleine santé,assoiffés d’aventures,parfaitement entraînés pour la mission qui les attend. Ils effectueront en aller simple les six mois de voyage à destination de Phobos, la lune de Mars. Avec un objectif : trouver le partenaire avec qui enfanter, sous l’oeil inquisiteur des caméras qui filment le vaisseau 24 heures sur 24.

Ainsi commence un show d’une ampleur jamais vue. Six prétendantes. Six prétendants. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer.


Mon avis

J'ai eu la chance de rencontrer cet auteur très gentil et proche de ses lecteurs hier au salon du livre de Nice et j'en ai profité pour me procurer ce roman en avant-première (sortie en librairie le 11 juin). J'en ai profité pour me faire dédicacer cet ouvrage où Victor Dixen m'a entre autre souhaité un bon voyage vers Phobos.

Ce matin, ni une ni deux, je me suis plongée dans ce roman et j'ai vraiment été agréablement surprise par la plume de l'auteur qui vous plonge dans cette histoire dès la première page. On est de suite embarqué pour ce décollage vers Mars et plongé au coeur de cette télé-realité en huis-clos avec ces 12 jeunes (6 filles et 6 garçons) qui vont apprendre à se connaitre les uns les autres. Le livre est également ponctué de dessins qui nous permettent de bien visualiser les compartiments de vaisseaux et nous faire une meilleure idée du déroulement de la vie de ces jeunes et leurs rencontres façon speed-dating dans des capsules séparées uniquement par une vitre en verre.

Les personnages sont vraiment très bien décrits et on ressent vraiment leurs coups de coeur, leurs agacements, leurs peurs... Leonor, le personnage central, est attachante, indécise, tiraillée et elle nous entraine dans cette histoire, si bien qu'une fois dedans on arrive plus à se détacher du livre. Une mention spéciale également pour le personnage d'Andrew qui m'a beaucoup touché !

Ce livre m'intriguait énormément et cet auteur aussi d'ailleurs. Je sentais que ce livre pouvait me plaire, et je n'ai pas été déçue. C'est une lecture très addictive qui ne vous lâche pas !
Merci à Victor Dixen pour cette première mission spatiale qui a été une totale réussite !

Je vous souhaite à tous un bon décollage imminent vers Phobos dès le ll juin !
et moi je vais attendre fébrilement la fin de l'année pour connaitre la suite ;)


Un extrait

"Allez, vas-y... Ecoute-les..." murmure Gordon Lock entre ses dents dans un filet de voix que personne ne peut entendre, pas même Serena McBee.
Mais l'écran du moniteur continue de renvoyer l'image de la jeune fille debout sur le plateau de l'ascenseur. Elle regarde la capsule derrière elle, puis plonge à nouveau son regard dans la caméra."

lundi 1 juin 2015

BAPTISTE BEAULIEU - ALORS VOUS NE SEREZ PLUS JAMAIS TRISTE



L'histoire

C’est l’histoire d’un médecin malheureux, qui ne se rappelle plus comment soigner depuis que sa femme est partie. Il a décidé de mettre fin à ses jours le soir même.
En se jetant dans un taxi pour régler quelques affaires à l’hôpital, il fait la connaissance de sa mystérieuse conductrice : une vieille dame excentrique capable de deviner quand les gens vont mourir, juste en les regardant dans les yeux. Pour convaincre le Docteur de revenir sur sa décision, elle exige sept jours durant lesquels il devra se soumettre à toutes ses fantaisies.
Le compte à rebours est lancé jusqu’à l’échéance finale. Qui gagnera du désespoir ou de la joie de vivre ? Que s’est-il passé dans la vie de cet homme pour qu’il en arrive là ? Qu’a vécu cette femme pour qu’elle prenne aussi violemment le parti de la vie et du bonheur ?
Avec une poésie joyeuse et une grande émotion, Baptiste Beaulieu imagine une merveilleuse rencontre entre deux êtres qui cherchent à réenchanter le monde.


Mon avis

J'avais depuis sa sortie en librairie envie de lire ce livre, peut-être parce que je me sentais moi-même triste, et que ce titre me donnait envie d'en savoir plus.
Le passage de cet auteur au Festival du livre de Nice samedi prochain, m'a finalement poussé à me procurer ce livre que je voulais absolument découvrir avant de me le faire dédicacer par l'auteur.

Je me suis donc plongée dans cette histoire, tellement surprenante, cette relation entre cet homme (Mark) seul depuis le départ de sa femme et cette vieille dame excentrique (Sarah), tellement haute en couleurs et qui croque la vie à pleines dents. Ces sept jours qui s'écoulent (avec cette pagination à l'envers), le rapport entre les personnages, on sourit, on pleure, on rit, on est ému. On passe par tous les sentiments et on voudrait nous-même rendre ce Docteur plus heureux.

J'ai vraiment adoré ce livre. La plume de l'auteur est juste parfaite. On est dans un conte des temps modernes et on se laisse porter par l'histoire et par l'acharnement de cette vieille dame à vouloir sauver cet homme.

Je vous le conseille à 1000%, même aux plus tristes car je pense qu'on souhaiterait tous dans les mauvais moments trouver sur notre route une Sarah...


Un extrait

"Vous perdez votre temps avec moi, de la même manière que je perds le mien à vous écouter. Ce sont mes derniers jours, nous devrions les employer à des choses plus essentielles. Je vais mourir, vous comprenez ? 
Elle claqua des doigts.

– On touche au nœud du problème. Je voudrais que vous me rédigiez une liste. D’un côté, vous mettrez tous les inconvénients que vous ressentez à rester vivant ; de l’autre, vous écrirez tous les avantages que…

– Vous me connaissez mal, la coupa-t-il. J’ai déjà pensé à tout ça un millier de fois. Ma décision est arrêtée."