L'histoire
Pour Providence Dupois, la vie, c'est un peu comme la mayonnaise : plus
on s'agite et plus on a de chances de la réussir. Alors que la jeune et
jolie factrice parisienne s'apprête à partir en Afrique chercher la
petite fille qu'elle aime le plus au monde, un volcan islandais se
réveille, paralysant l'ensemble du trafic aérien européen. D'aéroport en
monastère tibétain, commence alors pour elle le plus haletant et le
plus prodigieux des voyages. L'amour donne des ailes. Êtes-vous prêt à
vous envoler ?
Mon avis
Premier livre lu pour le challenge Weekly color book challenge !
Je dois dire qu'en empruntant ce livre à la médiathèque, je ne savais pas du tout ce que ça allait donner.
Cette histoire est complètement loufoque, et en même temps touchante par l'histoire de cette petite fille malade.
On est totalement pris dans la vie de cette Providence Dupois qui pour rejoindre Zahera, la petite fille qu'elle souhaite adopter, se retrouve bloquée par le nuage islandais à l'aéroport d'orly et qui après un stage intensif chez des moines tibétains à Versailles, fans de Julio Iglesias, va s'envoler en bikini à fleurs en volant façon nage brassée dans le ciel , et qui va rencontrer dans les airs Obama qui va la décorer avec l'étoile américaine, puis François Hollande qui arrive dans son avion présidentiel et qui sent l'ail à plein nez.
L'écriture de Romain Puertolas est vraiment magique. Il surfe entre l'absurde et l'émotion tout en nous amenant une bouffée d'oxygène et de légèreté.
J'ai énormément souri lors de ma lecture, parfois j'en ai eu la larme à l'oeil... Car malgré cette histoire totalement déjantée, c'est l'espérance, l'amour, le rêve, la douceur, la tolérance qui nous permet de faire un très beau voyage, un très bon moment de lecture.
Je vous conseille vraiment ce roman, et vous souhaite de vous laisser porter par le fabuleux voyage de la belle Providence Dupois !
Un extrait
"Parce que la vie, c’était un peu comme la mayonnaise. Faite de choses
simples, comme des jaunes d’œuf et de l’huile, et qu’il ne fallait
surtout pas brusquer mais qu’un effort régulier transformait en le plus
savoureux des mélanges. Cela l’aidait à calmer ses nerfs et cette hâte
innée qui la dévorait. Alors oui, Providence était persuadée qu’en
améliorant sa recette de la mayonnaise, c’était sa vie qu’elle
améliorerait."
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