jeudi 30 avril 2015

JAMES PATTERSON & LIZA MARKLUND - BONS BAISERS DU TUEUR



L'histoire

Jacob Kanon, inspecteur de police new-yorkais, visite les plus belles capitales européennes : Copenhague, Paris, Rome... 
Pour son plaisir ? Non, il traque un serial killer qui assassine des couples de jeunes touristes. Parmi les victimes : sa propre fille.
Avant chaque meurtre, une carte postale annonçant le forfait est adressée à un journaliste du pays concerné, qui reçoit ensuite un Polaroïd des corps baignant dans leur sang 
et arrangés de façon artistique.
À Stockholm où son enquête l'a mené, Kanon fait la connaissance de Dessie Larsson, une journaliste qui vient de recevoir une carte postale du tueur. Grâce à Dessie, Kanon participe à l'enquête de la police suédoise et parvient à identifier les coupables : un couple de jeunes et beaux Californiens, que les médias baptisent « les tueurs aux cartes postales ».
Ceux-ci se livrent d'eux-mêmes aux autorités... Et sont bien vite relâchés. Ils possèdent des alibis en béton. Pourtant, malgré l'évidence, Kanon reste persuadé qu'ils sont coupables et n'aura de cesse de les coincer, quitte à employer des méthodes pour le moins expéditives...

Mon avis

Un thriller comme je les aime !

Je mets un bémol sur le numéro 1 du suspense noté sur la couverture du livre... car en fait dès le début du livre, on conait l'identité des tueurs. Ce qui m'a un peu surpris !

Par contre, après on se retrouve vraiment dans l'enquête de l'inspecteur Kanon. On essaye de comprendre avec lui le pourquoi du comment, l'ingénuosité des assassins, leur vie, leurs voyages en Europe et on arrive même à se retrouver berner tout comme le sont les policiers au milieu du roman.

Les personnages sont très bien mis en scène,surtout Jacob Kanon pour lequel on ressent très bien la souffrance de la perte de sa fille...  et on entre totalement dans ce livre qui nous mène 
du début à la fin dans une course poursuite, une traque des tueurs 
et qui nous tient en haleine jusqu'au dernier chapitre.

Ma première lecture de roman de James Patterson et ça ne sera pas le dernier ! 
Il est vraiment un des maîtres du thriller et du polar !

Un extrait

"Sylvia décida de commencer par l’Anglais, sans véritable raison sinon qu’il était le plus lourd. Elle se positionna derrière lui et prit sa tête sur ses genoux. Les bras ballants, il émit un grognement proche du ronflement. Mac lui allongea les jambes, lui croisa les bras et tendit le stylet à sa compagne. La tête de l’Anglais coincée contre l’aisselle gauche, elle lui palpa le cou à la recherche de l’artère jugulaire. Puis d’un geste brusque, elle enfonça violemment la lame, traversa muscles et ligaments jusqu’à ce qu’un sifflement caractéristique lui indique qu’elle avait sectionné la trachée".


lundi 27 avril 2015

MATTHEW DICKS - JE M'APPELLE BUDO


L'histoire

Budo est l'ami imaginaire de Max. Il existe vraiment mais seuls Max et les autres amis imaginaires peuvent le voir et l'entendre. Les deux amis mènent une vie bien organisée, répondant aux besoins de Max de ritualiser et régler ses journées selon des codes qu'il établit lui-même. Mais un jour, Budo assiste, impuissant, à l'enlèvement de Max. Il est le seul à pouvoir le sauver. Mais comment faire alors qu'il est invisible aux yeux du monde ?

Mon avis
 Ce livre se déroule en deux parties. La première nous plonge dans la relation entre Max un jeune garçon autiste et son ami imaginaire Budo, qui le comprend mieux que personne et qui est toujours présent pour l'aider dans sa vie quotidienne. Budo est l'ami que Max n'a pas dans sa vie réelle.

Le roman rebondit de manière inattendue avec l'enlèvement de Max. Budo fait alors confiance tout d'abord aux adultes mais se rendant compte de la supercherie de la ravisseuse de max qui arrive à se déjouer de tout le monde, il sait que lui seul pourra aider Max. Mais sauver Max c'est aussi l'aider à grandir et donc pour Budo disparaitre de la vie de ce jeune garçon.

J'ai trouvé cette histoire très jeunesse au début de ma lecture. je me suis d'ailleurs demandée si j'allais aller jusqu'au bout ou non. Mais, j'ai voulu voir comment Budo allait évoluer au fil du roman, et je dois bien vous avouer qu'il m'a énormément touché et même en plein coeur car la fin de ce roman m'a fait fondre en larmes et je ne pouvais pas m'arrêter.

Ce livre parle d'amour et de ce qu'on est prêt à faire pour ceux qu'on aime et je conseille à tous de le lire, aux jeunes comme aux moins jeunes, car c'est vraiment une leçon qu'on reçoit.

Un extrait


"[une part de moi] voudrait croire que tout ira bien pour Max comme il le dit lui-même. Alors, ça signifie que j'existerai toujours.
Mais une autre partie de moi tient à sauver Max maintenant avant qu'il soit trop tard. Avant qu'il arrive quelque chose que je n'ai pas pu prévoir. Cette partie-là pense que je suis l'unique chance de Max et qu'il faut que j'agisse sans attendre.
Maintenant."

jeudi 23 avril 2015

AVA DELLAIRA - LOVE LETTERS TO THE DEAD

l'histoire

Tout a commencé par une lettre. Une simple rédaction demandée par un prof : écrire à un disparu. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande sœur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Si elle ne rend jamais son devoir, très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres à Amy Winehouse, Heath Ledger… À ces confidents inattendus, elle raconte sa première année de lycée, sa famille décomposée, ses nouveaux amis, son premier amour. Mais avant d’écrire à la seule disparue qui lui tient vraiment à cœur, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est vraiment passé la nuit où May est décédée.

Mon avis

 Au début de ma lecture, j'ai été surprise par la façon dont il a été écrit. c'est en fait une succession de lettres écrites par Laurel à des personnalités décédées tel un journal intime.
Il m'a fallu quelques lettres avant de pouvoir rentrer dans ce roman et vraiment profiter de l'écriture si fluide et poétique d'Ava Dellaira. 
Elle nous fait vraiment ressentir la vie torturée de Laurel, avec tout ce qu'elle comporte de difficile, les moments partagés avec sa soeur may et la difficulté à accepter le décès de celle-ci.
Ce livre est vraiment captivant et magnifique.J'ai eu beaucoup de mal a m'en détacher et j'ai eu besoin de temps ensuite pour faire le "deuil" de ce livre. Le dénouement est touchant j'y est laissé couler quelques larmes.

un extrait

"La vérité est belle, peu importe ce qu'elle est. Même si elle fait peur ou mal. Elle est belle simplement parce qu'elle est vraie." 

mardi 21 avril 2015

CETTE VIE OU CELLE D'APRES - CHRISTIAN SIGNOL


L'histoire

C'est dans les solitudes du Vercors, son pays natal, que Blanche a décidé de se retirer. Quarante ans auparavant, elle s'était pourtant juré de n'y jamais revenir...
Blanche était institutrice. Un beau métier, conquis de haute lutte, rêvé dès l'enfance par une petite fille devenue orpheline à quatorze ans. Peu avant la guerre, elle avait rencontré Julien, un charbonnier illettré. Jour après jour, elle lui avait appris l'écriture et donné le goût des livres. Il lui avait appris à aimer. Quand la guerre avait éclaté, ils avaient rejoint la Résistance et leurs destins s'étaient scellés à jamais.
Mais le coeur de Blanche n'a jamais cessé d'espérer : ce qui n'a pu s'accomplir dans cette vie, ne pourrait-il se réaliser dans celle d'après ?

Histoire d'une vie, inoubliable portrait de femme, ce livre nostalgique et grave, auquel la langue forte et vraie de Christian Signol donne toute sa tragique beauté, est aussi le plus bouleversant des romans d'amour.

 Mon avis

Comme à chaque fois où je lis des livres de Christian Signol, je suis happée par l'histoire, les personnages, et le côté bouleversant de leur vie. 
C'est ma grand-mère qui m'a fait connaitre cet auteur et il est vrai que c'est un plaisir à lire.

Cela faisait un moment que je n'avait plus lu de livres de lui jusqu'à mon passage à la bibliothèque et la découverte de ce livre. Je l'ai pris et je ne regrette pas du tout. J'ai ressenti tout ce que que Blanche avait pu ressentir elle-même : la guerre, l'amour de son pays, l'amour perdu de Julien, l'attachement à cette terre... Tout est dépeint avec une qualité et tellement bien écrit. 

Un extrait

"Elle savait cela depuis toujours, bien au-delà de toute mémoire : il faut parler aux arbres, aux plantes et aux bêtes pour qu'ils vivent bien. Comme à tous les êtres vivants. Elle était bien placée pour le savoir, elle, à qui nul ne parlait plus depuis longtemps, du moins pas autant qu'elle l'aurait souhaité. Alors elle leur parlait quand elle passait près d'eux, et elle allait mieux, elle se sentait vivre, elle avait appris à être heureuse de quelques mots."


 

lundi 20 avril 2015

MON HIVER A ZEROLAND - PAOLA PREDICATORI


Le résumé

« Le plus terrible, ce n'est pas de perdre les personnes que l'on aime, c'est de cesser d'en parler » nous dit Alessandra, dix-sept ans, confrontée trop jeune à la perte de sa mère.

De retour au lycée après ce drame, Alessandra n'a pas la force d'affronter ses anciens amis. Elle choisit alors la compagnie de « Zéro », Gabriele de son vrai prénom, le mauvais élève, toujours en marge de la classe. Ce qu'elle aime à « Zéroland », c'est le silence et la solitude qui règnent en maîtres. Les règles y sont strictes : on ne se parle pas, on ne se regarde pas.
Par-delà les mots, une complicité fragile se noue toutefois peu à peu, et Alessandra découvre bientôt un jeune homme attentionné et passionné de dessin. Mais elle reste tiraillée entre son monde d'avant et « Zéroland », son monde avec lui, au point de mettre en danger ce qui les lie...

Une année dans la vie d'une jeune fille de 17 ans qui met son coeur en berne ou plutôt en hibernation, pour peu à peu retrouver goût à la vie au contact d'un autre coeur adolescent gelé...

Mon avis

 Ce roman m'a littéralement scotché dès les premières lignes du livre jusqu'au dernier chapitre qui a eu raison de moi...
J'ai trouvé que les personnages très attachants, autant Alessandra qui dépeint tout au long du livre la souffrance d'avoir perdu sa mère et ne lui avoir pas tout avouer sur son attachement à elle, cette envie de la faire vivre même après sa mort.
Et également le personnage de Gabriele alias Zéro qui est touchant par ses relations conflictuelles avec ses parents, ce côté asocial qui fait qu'on a encore plus envie d'apprendre sur lui et de le connaitre.
L'évolution de l'amour de ces deux jeunes ados avec leurs difficultés nous emporte et nous donne une vraie belle leçon de la vie !

L'écriture de Paola Predicatori est très plaisante et la traduction française retranscrit très bien toutes l'émotion et la sensibilté des personnages.

Un roman coup de coeur que je conseille à tous.

Un extrait 

"Quand le bonheur revient je fais mine de ne pas m'en apercevoir, comme si je pouvais m'en passer, comme si j'avais appris la leçon. Quand le bonheur revient je ne dis rien. Je fais mine de ne pas le voir, c'est tout. De la même façon que, quand je faisais mes devoirs, je t'entendais bouger dans ta chambre, j'entendais la radio diffuser la musique : je n'y prêtais pas attention parce que je pensais que cela n'avait aucune importance. C'était ça le bonheur, mais je ne le savais pas. "