lundi 20 avril 2015

MON HIVER A ZEROLAND - PAOLA PREDICATORI


Le résumé

« Le plus terrible, ce n'est pas de perdre les personnes que l'on aime, c'est de cesser d'en parler » nous dit Alessandra, dix-sept ans, confrontée trop jeune à la perte de sa mère.

De retour au lycée après ce drame, Alessandra n'a pas la force d'affronter ses anciens amis. Elle choisit alors la compagnie de « Zéro », Gabriele de son vrai prénom, le mauvais élève, toujours en marge de la classe. Ce qu'elle aime à « Zéroland », c'est le silence et la solitude qui règnent en maîtres. Les règles y sont strictes : on ne se parle pas, on ne se regarde pas.
Par-delà les mots, une complicité fragile se noue toutefois peu à peu, et Alessandra découvre bientôt un jeune homme attentionné et passionné de dessin. Mais elle reste tiraillée entre son monde d'avant et « Zéroland », son monde avec lui, au point de mettre en danger ce qui les lie...

Une année dans la vie d'une jeune fille de 17 ans qui met son coeur en berne ou plutôt en hibernation, pour peu à peu retrouver goût à la vie au contact d'un autre coeur adolescent gelé...

Mon avis

 Ce roman m'a littéralement scotché dès les premières lignes du livre jusqu'au dernier chapitre qui a eu raison de moi...
J'ai trouvé que les personnages très attachants, autant Alessandra qui dépeint tout au long du livre la souffrance d'avoir perdu sa mère et ne lui avoir pas tout avouer sur son attachement à elle, cette envie de la faire vivre même après sa mort.
Et également le personnage de Gabriele alias Zéro qui est touchant par ses relations conflictuelles avec ses parents, ce côté asocial qui fait qu'on a encore plus envie d'apprendre sur lui et de le connaitre.
L'évolution de l'amour de ces deux jeunes ados avec leurs difficultés nous emporte et nous donne une vraie belle leçon de la vie !

L'écriture de Paola Predicatori est très plaisante et la traduction française retranscrit très bien toutes l'émotion et la sensibilté des personnages.

Un roman coup de coeur que je conseille à tous.

Un extrait 

"Quand le bonheur revient je fais mine de ne pas m'en apercevoir, comme si je pouvais m'en passer, comme si j'avais appris la leçon. Quand le bonheur revient je ne dis rien. Je fais mine de ne pas le voir, c'est tout. De la même façon que, quand je faisais mes devoirs, je t'entendais bouger dans ta chambre, j'entendais la radio diffuser la musique : je n'y prêtais pas attention parce que je pensais que cela n'avait aucune importance. C'était ça le bonheur, mais je ne le savais pas. "


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