mardi 28 novembre 2017

OLIVIER NOREK - SURTENSIONS


L'histoire

Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu'on lui propose pour faire évader son frère de la prison la plus dangereuse de France ? 

De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa maison et qui comptent y rester ?

Comment cinq criminels - un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur - se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?


Mon avis

On est dans le tome 3 des aventures de Victor Coste et de son équipe et même si  les personnages sont récurrents, Olivier Norek arrive tout de même à nous mettre dans une ambiance différente et je dois bien dire que ce tome ci est juste éblouissant.

J'ai beaucoup apprécié le fait qu'Olivier Norek mette plus l'accent sur la psychologie des personnages. Franchement, on est dedans. On vit avec cette équipe de police et on en prend plein les mirettes. Mais j'ai également beaucoup apprécié "les méchants", surtout le personnage d'Alex Mosconi. des personnages très forts et une intrigue qui vous prend aux tripes. On ne peut plus lâcher ce bouquin... pas de super-héros, pas de clichés... juste une descente en enfer... une plongée dans l'horreur du milieu carcéral, de la violence dans la prison, des scènes très difficiles. Olivier Norek ne nous épargne rien !

Quel talent  ! On sent bien le lieutenant de police derrière qui a vécu cette violence urbaine dans le 93. La plume est vraiment magistrale, on monte en surtension tout au long du livre... et arrivé à la fin, la pression lâche et les émotions prennent le dessus, et le lecteur se laisse aller.

Le meilleur de la trilogie sans aucun doute ! Du grand Olivier Norek ! Ne passez pas à côté !


Un extrait

"Un centre pénitentiaire n'est efficace que s'il reconstitue une société carcérale juste, avait-il dit. Sans prédateurs, sans proies, dans une parfaite équité, sans privilèges ni passe-droit, sans nécessité de violence, sans jalousie de ce que l'autre pourrait avoir de plus ou de mieux. La force devenant inutile, il ne reste plus qu'a vivre ensemble, en bonne société. Malheureusement, il n'existe pas d'endroit plus dangereux, inégal et injuste que la prison. Et au lieu d'en ressortir équilibré ou cadré, les détenus en sortent plus violents, désabusés, perdus et agressifs, sans aucun projet de réinsertion. Plus venimeux en sorte. La prison comme une école du crime."

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