L'histoire
Jamais Etienne et Mélina n'auraient imaginé devoir un jour quitter les
berges de la Garonne, les champs et les prairies, les vignes du coteau
qu'ils escaladent pour se rendre à l'école du village. Les deux gamins
aiment se retrouver sur une petite île au milieu du fleuve, éblouis de
lumière, ivres de liberté, insouciants et heureux malgré la pauvreté de
leurs familles, dans la certitude d'être faits l'un pour l'autre.
Mais les deux jeunes gens pourront-ils
s'adapter à cet univers si éloigné de ce qu'ils ont connu, retrouveront
ils jamais l'île du bonheur enfui ?
Mon avis
C'est toujours avec un grand bonheur et beaucoup d'émotions que je me plonge dans la lecture des romans de Christian Signol. C'est un auteur que j'ai découvert par ma grand-mère qui aimait beaucoup lire et qui dévoraient chacun de ces romans avec toujours le même plaisir d'une lecture simple et une écriture tellement belle.
J'ai donc dévoré ce livre qui est réellement une pépite, l'histoire de ces deux enfants Melina et Étienne, deux enfants différents, l'un qui souhaite rester vivre sur les bords de la Garonne et l'autre qui souhaite rejoindre la ville pensant s'y épanouir plus.
Un destin qui va changer leur vie et bouleverser leurs rêves de jeunesse. L'avant guerre avec la montée du fascisme en Espagne et en Allemagne, la crise avec l'arrivée au pouvoir du Front populaire, un contexte historique et familial difficile qui va lier ces deux enfants à jamais.
L'écriture de Christian Signol est parfaite, plaisante, douce, avec beaucoup d'émotions. Comme à chaque fois, je m'attache à ces personnages, à leurs vies difficiles, les épreuves auxquelles ils font face, et l'amour toujours présent, toujours très fort, qui font de ces romans des moments d'émotions, de tendresse et d'affection.
Une bulle de sensibilité dans laquelle se réfugier et qui provoque plaisir, joie et volonté de se battre pour rester unis malgré les difficultés.
Une petite perle <3
Un extrait
" Elle songeait alors que plus tard elle partirait, qu’Étienne
l'emmènerait. Ils iraient dans les villes :Agen, Montauban, ou Toulouse,
elle n'aurait plus peur, jamais de la Garonne et de ses colères, du
maître d'école, de la maison d'Eugène ,de sa mère qui ne lui laissait
pas le temps d'étudier ses leçons, alors qu'elle se plaisait à l'école.
Les filles de son âge ne lui parlaient guère, car elle n'appartenait pas
au village : elle était d'en bas - du fleuve - et c'étaient deux mondes
différents. "
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