jeudi 8 décembre 2016

JULIA M TEAN - RÉSILIENCE



L'histoire

Pour ses dix-neuf ans, Vincent s’est offert un parricide. Il a tué son bourreau. 
Mais peut-on vraiment se libérer de l’emprise du Mal ? 
Peut-on se reconstruire après avoir subi le pire ? 
Incarcéré, Vincent doit affronter ses démons, apprendre à se connaître et s’accepter… pour atteindre la délivrance, sa résilience.

Mon avis

Cette histoire commence par le meurtre de Franck, le père de Vincent. Un père  qui le martyrise, qui le pousse à bout, qui fait de sa vie un enfer... Il n'en fallait pas plus pour que Vincent, 19 ans, décide de mettre fin à cette souffrance, et ceci passe par la disparition de son bourreau.

On alterne ensuite des moments du présent après son incarcération, avec des moments du passé... des moments où se mêlent la haine, le racisme, l'homophobie, la violence, le sexe... mais aussi de beaux moments de joie pour Vincent quand il trouve sa voie et sa résilience dans la danse.

Malgré sa faiblesse, sa maladie, Vincent a besoin de vivre et non plus survivre à toutes les brimades qu'il a pu vivre jusqu'ici, autant du côté paternel que maternel. Un manque d'amour, de reconnaissance, de tendresse. 
Tout ceci nous fait nous attacher fortement à ce personnage. On est ému par toutes les émotions qu'ils nous fait passer, et on ne souhaite qu'une chose que Vincent ait le droit de vivre pour lui, de prendre conscience de la personne qu'il est et de l'amour qu'il peut recevoir.

Julia M Tean nous livre ici un roman fort, un roman dur, un roman qui malgré la dureté de son sujet laisse entrevoir de belles émotions. On se sent littéralement porté lors des instants de joie de Vincent, ces moments où il s'échappe par la danse et son professeur Pedro, ces moments de tendresse, d'amour de joie.

J'ai beaucoup été touchée également par le mot de l'auteur dans la dernière page du livre et son rapport avec Vincent, cet enfant littéraire qui s'est présenté à elle un matin.

Enfin, l'achat de ce livre aide à la lutte contre l'homophobie par le versement d'1€ par livre à l'association Le Refuge qui lutte contre l'isolement des jeunes.

Un extrait

" Sa mort a été lente, douloureuse. Une agonie qui électrise encore Vincent et lui donne un sentiment de toute-puissance. Il a vaincu son bourreau. "





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