lundi 26 octobre 2015

CHARLOTTE BOUSQUET - SI J'ÉTAIS UN RÊVE


L'histoire

Lina et Nour s'écrivent de longues lettres.
L'une décrit sa vie à Sofia, en Bulgarie, l'autre évoque les immeubles gris de la Seine-Saint-Denis. Une amitié forte se tisse peu à peu. La correspondance se transforme en confidences, les inconnues deviennent amies et partagent leurs coups de gueule, leurs coups de coeur, leur cri de guerre. Mais un jour Nour devient distante....

Mon avis

Une belle histoire que cette échanges de lettres entre Lina, petite bulgare qui vit la Révolution dasn son pays et la pauvreté et Nour qui vit en France, à Saint-Denis dans la banlieue parisienne.
L'une dessine et et l'autre écrit du slam de façon très troublante parfois. Deux personnages qui souffrent de façon différente et qui s'écrivent leurs joies et leurs peines, leurs difficultés et deviennent malgré la distance deux amies qui ne peuvent pas vivre sans écrire à l'autre. Mais un jour, Nour devient de plus en plus distante et Lina a du mal à comprendre cet éloignement et la détresse de son amie.

Ce livre est vraiment une belle leçon, j'en ai eu les larmes aux yeux à la fin. On est totalement pris par le quotidien de ces deux personnages Lina qui eslle vit durement en Bulgarie, et Nour qui habite en France mais qui souffre intérieurement et qui essaie de s'évader par le slam, d'essayer de s'apprécier en tant que personne.

La fin est juste magnifique, c'est une belle leçon de vie sur l'acceptation des autres, sur tous les préjugés que l'on peut avoir, le rejet que vivent certains adolescents. La plume de Charlotte Bousquet est simple douce et pleine de sensibilité. Elle nous permet de vivre toutes les émotions que peuvent avoir Lina et Nour.

C'est un livre que tout le monde peut lire, mais j'encouragerais les adolescents à le lire, tellement c'est poignant mais en même temps empreint de douceur et d'amitié.

Une bien belle histoire sur la tolérance et le droit à la différence , merci Charlotte Bousquet !

Un extrait

« Moi, ce qui me fout la trouille, c'est stagner. Être prisonnière d'un monde gris sans espoir de changer. Jamais. Et puis, les regards. Les regards qui t'effleurent sans te voir qui te jugent sans t'approcher qui te méprisent sans te parler. Les regards indifférents et les regards blessants, ceux que tu redoutes, ceux qui te font crever. Alors, tu te recroquevilles sur toi-même, tu te fais souris, tu t'aplatis pour que leurs yeux passent au-dessus de toi. » 

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