L’histoire
Une lettre anonyme est remise à Roland Grillet de la DGSI.
Elle annonce l’imminence d’un attentat terroriste à Paris, préparé par le
Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, émanation
d’al-Qaïda.
Une course contre la montre commence, et s’oriente rapidement vers
le trafic international d’œuvres d’art, troisième source de revenus des
terroristes, juste après la drogue et les armes.
Mon avis
Un thriller qui sort de l’ordinaire. Habituée aux meurtres et
aux tueurs en série, j’ai trouvé ce roman très atypique. Associer Al-Qaïda, le
terrorisme et le trafic d’œuvres d’art était une idée hyper intéressante.
Personnage intéressant qu’est le colonel Roland Grillet.
Dotée d’une forte sensibilité, ce flic possède une particularité que les scientifiques
nomment le rêve lucide. En effet, Roland Grillet peut orienter son rêve de la
façon dont il le souhaite. Et vous vous doutez bien que c’est là un grand atout
pour un flic de la DGSI.
On est donc pris dans un contre la montre, un voyage de la banlieue
nantaise vers le fin fond du Panama et passant par la Suisse et l’Afghanistan.
Un roman prenant, palpitant. Une belle diversité de
personnages. On entre très vite dans cette enquête. Un bémol cependant,
quelques longueurs m’ont freiné en fin de lecture. Mais rien de très grave, je
lirai avec plaisir le deuxième tome des aventures du colonel Grillet : « De
la Bouche des Morts »
Un grand merci aux éditions Lemieux et au site Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce roman.
Un grand merci aux éditions Lemieux et au site Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce roman.
Un extrait
« il est des scènes de la vie qui sont comme des
songes. Elle vous hantent et vous attristent, laissant en tête des traces
poignantes, une chorégraphie chahutée de personnes que vous aimez, qui vous
manquent, dont le souvenir vous brûle et vous harcèle. Un cortège de souvenirs
douloureux, provocants.
(…)
Cette dernière soirée restera gravée dans ma mémoire jusqu’à
l’instant de ma mort, peut-être proche.
C’était un dimanche, à la mi-mai, je m’en souviens très précisément. »
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