L'histoire
C'est la drôle d'histoire d'un cadre criblé de dettes harcelé
par ses créanciers ; humilié par le juge du surendettement ; méprisé par sa
famille mais chéri par sa maîtresse qui se décide à se lancer dans
l'élimination de ses semblables...
C'est aussi la drôle d'enquête d'un commissaire qui traquant
un monstrueux pourvoyeur de chair fraîche, croise la route d'un insaisissable
tueur à gage...
C'est donc, mais pas que, la drôle d'histoire de Sylvie,
Marc, Marie, et... Walter.
Mon avis
Ça commence très bien. On suit les aventures de
Marc Segarra, cadre à la dérive criblé de dettes et poursuivit par la justice.
Comment s'en sortir ? Comment faire vivre sa famille ? Que faire quand on ne
voit plus le bout du tunnel ? Un phénomène de société, courant de nos jours !
Parallèlement à cette histoire, on suit un mafieux roumain
"la Baleine" et son trafic de putes... Bizarre, que viennent faire
ces personnages dans cette histoire ? C'est d'ailleurs ce que je me suis
demandé... mais tout ce petit monde cohabite assez bien au final.
Et bien sûr, une enquête policière avec la commissaire Marie Salvan, son équipe
et quelques cadavres sur le dos, qui cherche à démêler le faux du vrai, le
bon du mauvais...
On se laisse prendre par le désarroi de Marc qui ne sait plus comment s'en
sortir... Son "pote" Walter qui lui montre le chemin... Sylvie sa
maîtresse qui essaie tant bien que mal de l'aider et qui se retrouve prise
dans cette histoire de fous !
Un roman policier, oui c'est certain ! mais comme le dit la couverture, Pas que
! Un roman qui dépeint très bien la société de nos jours : les crédits à la
consommation faciles à contracter et qui foutent les gens dans la M---- plutôt
que les aider, le désarroi de ces personnes qui se retrouvent dans une situation
désastreuse et n'arrivent plus à joindre les deux bouts... les huissiers, les
créanciers, les envies suicidaires, la folie !
Un bon policier qui se laisse lire ! Marc tombera-t'il vers le côté obscur de
la force ?
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Un extrait
« Je tente de fixer l’arme posée sur la table basse. Un
Glock : léger et fiable. Il est propre, nettoyé avec soin, et pourtant il y a
cette odeur âcre de poudre qui se mélange à l’odeur du tabac froid qui hante ce
lieu. Je souris à cet ami. Nous avons, depuis ce premier jour, fait un sacré
bout de chemin ensemble. »
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